Les clefs
pour réussir son acquisition immobilière
Que ce soit votre première acquisition ou non, investir dans la pierre reste une valeur sûre dont les actifs sont durables, plus facile à comprendre et moins fluctuants que les produits boursiers, mais cela est également un investissement lourd qui mobilise une bonne partie de vos avoirs, qui peut parfois impliquer toute une vie et qu’il ne faut donc pas faire à la légère. C’est pourquoi il convient d’abord de se poser les bonnes questions avant de se lancer dans l’aventure !
Que faire
avant d’acquérir
un logement ?
Vous avez eu un coup de cœur et avez enfin trouvé la maison ou l’appartement de vos rêves, pour que le rêve ne tourne pas au cauchemar, quelques précautions sont de rigueur.
Avant toutes choses, il convient de se renseigner sur le bien, sa situation, les construction à venir environnantes, son accessibilité, le voisinage, le prix du marché… car tous ces paramètres peuvent influer sur la valeur de votre future acquisition.
Ensuite, se pose la question du financement. En Suisse un acquéreur doit apporter au minimum 25% du montant du bien pour l’acquisition de son logement principal et peut se servir de son 2ème pilier pour cela. Toutefois depuis le 1er juillet 2012 seuls 10% peuvent provenir du 2ème pilier, les 10% restants devant provenir de fonds propres et il doit
également amortir les 1/3 de la dette dans un délai de 10 ans ou au plus tard avant l’âge de la retraite.
Par ailleurs, il convient de consulter plusieurs organismes de financement et de faire jouer la concurrence car, les conditions de votre hypothèque et les taux pratiqués peuvent fluctuer, pour cela il est souvent plus aisé de faire appel à un conseiller qui saura
vous proposer l’offre la plus avantageuse.
Achat du bien : amortissement direct
ou indirect ?
L’amortissement indirect est en général réalisé par le biais d’une assurance-vie ou de prévoyance liée, la dette et les intérêts restent stables durant la durée de l’assurance, une fois celle-ci arrivée, le capital assuré permettra le remboursement du prêt. L’amortissement indirect bénéficie de plus d’avantages fiscaux puisque les intérêts et les primes (dans le cas d’une assurance liée) sont déductibles de l’impôt sur le revenu.
Quel type de taux d’intérêts choisir :
fixe, variable ou Libor ?
Le taux fixe :
Avantages :
avec ce type de taux votre budget reste stable, vous pouvez prédire les intérêts et il vous met à l’abri de la volatilité du marché.
Inconvénients :
si vous décidez de résilier votre hypothèque, vous devrez payer une indemnité à la banque. L’hypothèque à taux fixe peut-être plus chère qu’une hypothèque à taux variable. Si les intérêts ont subi une hausse à la fin de la période choisie vous bénéficiez d’un gain d’intérêt, mais cette hausse vous frappe d’autant plus si vous êtes dans l’obligation de refinancer votre bien immobilier.
Le taux variable :
Avantages :
l’hypothèque à taux variable vous offre une certaine flexibilité, puisqu’elle est illimitée et que vous pouvez changer à tout moment de mode de financement. En cas de vente de votre bien, vous pouvez résilier votre hypothèque sans frais. En cas de baisse du taux, elle peut vous revenir moins chère qu’un taux fixe.
Inconvénients :
votre budget est soumis à la volatilité du marché, car en cas de hausse du taux d’intérêt, votre taux hypothécaire sera ajusté, vous ne pouvez donc pas prédire les coûts de votre dette.
Le taux Libor :
Pour ce type d’hypothèque le taux de référence est le taux Libor (London Interbank Offered Rate) qui s’adapte au marché monétaire auquel on ajoute une marge de 1 à 1,5%. Ce type d’hypothèque à une durée limitée de 2 à 6 ans.
Avantages :
c’est le mode de financement le moins cher et la fixation des taux est
transparente, il peut s’avérer avantageux lors d’une baisse des taux et vous pouvez limiter le risque d’une hausse trop importante par la fixation d’un plafond contre le paiement d’une prime.
Inconvénients :
la résiliation d’une telle hypothèque n’est possible que par le paiement
d’une indemnité sauf si votre banque vous accorde un autre type de financement, Il peut aussi s’avérer coûteux en cas de hausse des taux après la conclusion du contrat puisqu’il est soumis à la volatilité du marché.
Faut-il amortir
une hypothèque ?
Toutefois vous ne devriez pas investir la totalité de votre fortune dans l’amortissement, car il est difficile d’augmenter la dette hypothécaire, surtout quand votre situation financière subit des changements (par exemple au moment de la retraite ou si vous perdez une source de revenus ou si vous devez prendre en charge des enfants). Surtout, les personnes en retraite se doivent de bien réfléchir avant l’amortissement de leur dette hypothécaire.
Parfois il est même préférable de payer trop d’intérêts et de pouvoir disposer d’une fortune. Mais si vous avez financé votre bien immobilier avec une hypothèque moins chère et que votre fortune génère beaucoup de rendement, vous ne devriez pas amortir votre hypothèque. Pour autant, vous devriez prendre en compte la volatilité des marchés financiers.
Pour vous !…
Comme vous pouvez le constater en matière d’hypothèque faire le bon choix peut s’avérer difficile. De nombreuses questions se posent, de nombreux pièges se présentent et à chaque situation particulière correspond la solution idéale. IDEA Conseils, vous aide à éviter ces pièges et à vous poser les bonnes questions pour vous proposer la solution qui VOUS convient. En mettant en concurrence plus de 100 organismes de crédit partenaires, que vous soyez un particulier ou un professionnel, nous mettons tout en œuvre pour vous garantir le financement le plus avantageux.